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Portraits à la campagne – Gustave CAILLEBOTTE (Paris 1848 – Gennevilliers 1894)
Huile sur toile, 1876
Don (1947) M. et Mme René CHAPLAIN, en souvenir de Mme Fermal née Zoé Caillebotte
Caillebotte, jeune rentier d’à peine trente ans et observateur impassible de l’intimité du cercle familial, réalise ici un portrait collectif de ses parentes regroupées dans le jardin de la propriété acquise par son père à Yerres.
Sur cette huile sur toile datée de 1876, il est possible de reconnaître au premier plan une jeune femme vêtue d’une robe bleue, Marie, une cousine de Gustave Caillebotte, au second plan sur la gauche, la mère de Marie, Marie Amanda Chaumont, épouse de Charles Caillebotte, face à elle il s’agit de Madame Hue, une amie de la famille. Toutes les trois sont absorbées par leurs travaux d’aiguille. Au fond, plongée dans la lecture, se trouve la mère du peintre : Céleste Daufresne, veuve de Martial Caillebotte.
Le don de cette œuvre au musée en 1947 s’associe au souvenir d’une autre cousine de l’artiste, Zoé (sœur de Marie) absente de la composition. Il s’agit en effet d’un présent remis par Caillebotte à l’occasion du mariage de cette jeune femme à Bayeux le 17 juin 1887, célébration à laquelle il participe en tant que témoin.
Quand la science se met au service de l’art. Au Musée d’art et d’histoire de Bayeux, Philippe Walter montre ici un outil prototype, développé par le Laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale (LAMS) et initialement conçu par la NASA pour l’observation des planètes. La technologie permet aujourd’hui de documenter les techniques picturales des tableaux comme « Portraits à la Campagne » de Gustave Caillebotte et donne un nouvel éclairage à notre compréhension de l’histoire de l’art.
Production vidéo : Virtuel – Fondation de la Maison de la Chimie – Danièle Olivier
Réalisation : François Demerliac
Liens utiles :
https://www.youtube.com/user/mediachimie